Nicolette et Aucassin

Nicolette et Aucassin

Nicolette aime Aucassin. Aucassin, aime Nicolette… Jusque là rien d’anormal ! Mais voilà, Aucassin est un Prince et Nicolette une soubrette. Pour le père d’Aucassin, le Conte Garin de Beaucaire pas question de gaspiller le sang bleu dans des lits sans prestige ! Afin d’échapper au complot, nos deux tendres héros devront fuir de forêts mystérieuses en pays exotiques et parviendront enfin à trouver refuge sur une île dirigée d’une main de fer par la reine de Turlure, une femme autoritaire, belliqueuse et… expérimentée !
Mais le repos sera de courte durée. Suivez les aventures des deux tendres amants de voyages aux longs cours en rebondissements rocambolesques.

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NOTE D’INTENTION

C’est un conteur un peu fou qui a traversé les âges n’emportant avec lui pour seul bagage qu’une histoire… son histoire : Nicolette et Aucassin ! Ouvrant une vieille malle il en fera surgir l’histoire, les décors, les personnages, pour faire vivre au spectateur ce chantefable du XIIIème siècle et offrir un spectacle pour marionnettes : rythmé, tout publics et très visuel en même temps qu’une immersion dans l’univers du théâtre médiéval, sa gaieté et ses débordements !

INFOS

Nicolette & Aucassin est un spectacle  de marionnettes et conte d’inspiration médiévale tout public (à partir de 7 ans).

La durée du spectacle est de 50 min.

Le spectacle peut être joué en salle (sur scène) ou en plein air (rue/extérieur).

Il s’agit d’un spectacle de conte porté par un comédien seul en scène muni d’une malle. De cette dernière  surgiront des  marionnettes et des décors. Nous nous adaptons à l’espace pour une jauge pouvant aller  jusqu’à 150 personnes.

AUTOUR DE «NICOLETTE & AUCASSIN»

Une véritable pièce de théâtre pour marionnette portée par un conteur inspire d’un texte du XIIIème siècle. On y parle de l’amour qui ne connait pas de frontières, de voyages, de liberté, de la rencontre de l’Orient et de l’Occident, des affres du pouvoir et de la place de la femme dans la société.  Autant de sujets qui parlent à notre modernité et qu’il nous a fallu réécrire pour les rendre audible au spectateur contemporain afin de réactualiser le jeu de références populaires qui tissait la trame du texte médiéval.  Une écriture et un rythme qui fait revivre la pratique du troubadour tout en conservant sa délicieuse désuétude !

La place des femmes :

Féministe avant l’heure, le texte du XIIIème l’est assurément ! Contre les chansons de geste et autres fresques sublimant la virilité par la guerre ou l’amour courtois, le texte “Nicolette et Aucassin” procède à un renversement des valeurs et se moque du poids de cette virilité. Ici c’est la femme qui porte la culotte, d’une figure d’ordinaire passive elle devient l’élément moteur de l’action qui vient au secours de son amant maladroit.

La liberté :

Destin choisi, destin subi… fuite des amants. Des thèmes éternels traité avec humour et panache.

Une réécriture :

Le texte originel constitue à lui seul une forme littéraire, la chantefable, dont il est le seul exemple qui nous reste.  Ce genre consiste en un « jeu dramatique » qui alterne des parties chantées en vers et d’autres narratives en prose, intermédiaire entre la chanson de geste et le roman en prose. Notre auteur à pris le parti de rédiger l’ensemble de la pièce en alexandrins, pour créer un rythme à la fois désuet et amusant.  A l’alternance chant/prose il a substitué une alternance moments contés (où l’intrigue progresse) / moments joués (où ce sont les marionnettes qui jouent les scènes). De même, le texte du XIIIème est à bien des égards un pastiche, une parodie des formes alors populaires qu’étaient “l’amour courtois” et “ la chanson de geste”. Ces références étant étrangères à l’auditoire contemporain, il a fallu à notre auteur réactualiser cette dimension dans une écriture fourmillant de références aux discours contemporains sur l’amour, le voyage, le pouvoir… et la femme.

LA PRESSE EN PARLE

« Pièce destinée à être jouée dans la rue, rédigée en alexandrins, fourmillant de références littéraires mais traitées à la manière d’une farce médiévale teintée de commedia dell’arte ! Un joyeux mélange où se multiplient les niveaux de lectures, et qui a fait le bonheur du public. »

 (La Montagne)

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